Aujourd’hui, j’ai décidé de faire la part belle aux femmes. Pourquoi ? Pour deux raisons principales. La première, c’est que les femmes sont les plus ouvertes aux conseils, au coaching et aux thérapies. Elles n’ont aucun problème d’égo à solliciter l’expertise d’une tierce personne pour leur apporter des bénéfices. Ce n’est malheureusement absolument pas le cas pour les hommes. Ils n’utilisent l’expertise des autres qu’en désespoir de cause, quand ils ont tout essayé par eux-mêmes et que rien ne fonctionne. Le regard de la société joue un grand rôle là-dedans et les prises en charge sont donc tardives chez les hommes.
La seconde raison, la principale en fait, est liée à la spécificité féminine. Les femmes vivent des choses qu’un homme ne connaîtra jamais: règles, ménopause, grossesse, endométriose, accouchement, etc, etc, etc… Cette spécificité entraîne des inconforts particuliers. La société étant ce qu’elle est, ces particularités et leurs difficultés ne sont étudiées que depuis récemment. Prenons l’exemple de l’orgasme féminin, étudié depuis seulement une vingtaine d’années, quand l’orgasme masculin est étudié depuis cinquante ans déjà…
Bref, aujourd’hui il m’importait de remettre au goût du jour l’outil ancestral et perdu, qu’ont utilisé les femmes à travers les siècles pour se soulager: l’hypnose. Rappelons que le plus vieux métier du monde n’est pas celui auquel tout le monde pense, mais bien hypnotiseur. Les chamans, druides et autres guérisseurs ne faisaient que de l’hypnose, mêlée et teintées parfois de quelques plantes médicinales (ou non, merci l’effet placebo).
Ces inconforts et bouleversements que vivent les femmes ont des issues très simples en hypnose. Prenons l’exemple de règles douloureuses: comme je l’évoquais en substance dans un précédent article, la douleur peut être totalement jugulée. C’est sans doute l’arme la plus puissante de l’hypnose que de pouvoir ôter n’importe quelle douleur. Pourtant de nombreuses femmes continuent de vivre des règles douloureuses. Nous pourrions même aller plus loin en parlant de l’endométriose et des possibilités infinies de soulagement qu’offrent les techniques hypnotiques.
La grossesse est également un évènement particulier dans la vie d’une femme. L’hypnose permet d’atténuer, voire de complètement se libérer des nausées et vomissements. C’est aujourd’hui une solution totalement validée médicalement et pourtant, quasi inconnue du corpus médical Français, ou en tous cas, jamais proposée… De la même manière, les contractions durant la grossesse peuvent être gérer avec de l’autohypnose. Enfin et toujours durant la grossesse, je pourrais longuement parler des techniques plus exploratoires, visant à instaurer un lien mère-enfant. Cette technique est notamment développée par certains psychiatres en soins de suites, particulièrement en cas de dépression per ou post partum.
Les bouleversements hormonaux, de l’adolescence, comme de la ménopause peuvent être rapidement améliorés pour le confort des femmes. L’hypnose, en agissant sur le subconscient, permet des changements physiologiques. N’oublions jamais que le subconscient ce n’est pas que l’esprit. C’est le corps ET l’esprit qui offrent une réponse aux suggestions et soutiennent la volonté du conscient. La littérature scientifique à ce sujet démontre de grandes possibilités d’action: ralentissement des battements cardiaques, diminution de la salivation, diminution ou arrêt de saignement, réduction d’hématomes, insensibilité physique, etc…
Au travers de ce court article, j’espère avoir pu donner envie aux femmes d’une part, d’explorer les solutions hypnotiques à leur portée. Mais aussi aux praticiens, hypnothérapeutes, psychologues ou médecins d’autre part, d’offrir toute la qualité d’une hypnose moderne au service de ces inconforts encore trop oubliés. L’hypnose médicale offre un large panel de possibilités et contrairement à ce qui était produit il y a un siècle, elle ne représente même plus 10% de la pratique actuelle de l’hypnose.
